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Animations du Salon
 
 
 
Durant toute la semaine précédent le Salon du Livre d'Histoire, de nombreuses animations seront proposées au public en lien avec la manifestation.
 
Conférences, séances de cinéma, expositions thématiques
et autres animations sont au programme !
 
 
Journée cinéma
 
  
Jeudi 20 Novembre 2008
Cinéma Jeanne d'Arc – Matinée réservée aux scolaires – Soirée tout public – Entrée libre
«  Les Fragments d'Antonin »

Drame de Gabriel Le Bomin (2006), avec Gregori Derangère, Anouk Grinberg, Aurélien Recoing.

Synopsis : Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie.
Nous sommes en 1919 et le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre se passionne pour son cas. Sa méthode, nouvelle et controversée, doit lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l'en libérer.

 Site Allocine.com

 

Cycle de conférences
 
  
Vendredi 14 Novembre 2008
20h30 – Salle Jacques Joly – Bibliothèque de Senlis – Entrée libre
«  La Fidélité au roi »
Par M. Thierry AMALOU, agrégé d’histoire. 
Une ville fidèle au roi face aux villes rebelles : Senlis (1562-1610)
 
Pourquoi la ville de Senlis demeura-t-elle fidèle aux souverains légitimes alors que la capitale et les cités voisines adhéraient massivement à la Ligue ? Au-delà de l’attachement des élites locales à un État monarchique garant du « bien public », une puissante transformation de la mémoire et de l’identité urbaine se mit en œuvre. C’est au nom d’une double singularité, celle d’une ville catholique et royale, que les notables de la ville exprimèrent alors le sentiment de l’élection de leur ville qui semblait aller de pair avec l’élection divine d’Henri IV. Toute la société se retrouva dans des célébrations civiques où le patriotisme urbain fusionnait avec le culte monarchique. Ces rites s’imposèrent d’autant plus facilement qu’ils manipulaient les dévotions locales qui, tout au long du XVIe siècle, furent restaurées par les évêques dans le but de maintenir le consensus urbain et d’asseoir leur magistère.
 
C’est là le tour de force des serviteurs de la monarchie qui détournèrent à leur profit le fruit des efforts entrepris par l’Église pour réparer la déchirure religieuse. Le service du roi ne fit pas qu’assurer la promotion et la reconnaissance sociale d’une oligarchie dominée par les officiers royaux. L’émergence d’un loyalisme d’affection à l’égard de la personne royale permit de préserver l’unité citadine tout en forgeant l’obéissance sociale nécessaire à un absolutisme naissant.
 
Thierry Amalou est maître de conférences en Histoire moderne à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Ses travaux de recherche concernent les rapports entre l’Etat royal et l’Eglise aux XVIe et XVIIe siècles et les expériences de concorde urbaine dans la France des guerres de Religion.
 
Lundi 17 Novembre 2008
20h30 – Salle d’honneur – Mairie de Senlis – Entrée libre
« Penser l'embryon humain au siècle des Lumières»
A l’occasion du 30e anniversaire de la naissance du premier « bébé éprouvette ».
Par M. Jean-Louis FISCHER , Docteur d'Etat es Lettres et Sciences humaines Membre correspondant de l'Académie internationale d'Histoire des Sciences Centre Alexandre Koyré (CNRS.EHESS.MNHN.)
« Le siècle des Lumières bénéficie d’une révolution intellectuelle capitale dans la connaissance de la génération chez les êtres vivants en général et chez l’Homme en particulier : c’est l’abandon de l’idée très ancienne que les êtres humains se reproduisent par le mélange de semences produites par l’homme et la femme, pour la remplacer par celle de la génération par les œufs. La femme produit des œufs. Elle perd ses testicules féminins élaborant une semence et acquiert des ovaires producteurs d’œufs. Les conditions scientifiques qui ont conduit à cette révolution sont celles de Harvey (1651) qui lance son fameux « tout provient d’un œuf » (Ex ovo omnia) ; de Redi en 1668 qui démontrent expérimentalement la non génération spontané chez les mouches ; et enfin celle de Régnier de Graff (1672), par ses études sur l’évolution de « l’œuf » chez la lapine qu’il transpose à la femme. L’ovisme récupéré par le dogme théologique biblique conduit à la mise en place du dogme de la « Préexistence des germes et de leur emboîtement ». Dieu lors de la création d’Eve a placé dans ses ovaires tous les germes d’hommes et de femmes à venir dans leur perfectibilité d’adulte. Les germes sont infiniment petits, invisibles à nos yeux, emboîtés les uns dans les autres : il n’y a pas de génération à proprement parler mais désemboîtement, puis croissance (développement dans le sens physique). Dans ce système il faudra rendre compte de l’invisibilité des germes, de leur durée dans le temps, de l’origine des monstres, du choix du sexe… et le savant, comme le théologien, est convaincu qu’il « … ne faut pas que l’esprit s’arrête avec les yeux : car la vue de l’esprit a bien plus d’étendue que la vue du corps » (Malebranche).Ce système sera aussi l’objet de controverses, et Buffon (1749) va développer, contre la préexistence des germes, sa théorie des « Molécules organiques » : l’embryon ou le fœtus à l’âge de sa formation par un assemblage de molécules représentatives (préformation), indivisibles, indestructibles et éternelles ; l’embryon qui n’est pas entièrement formé se développe ensuite par stades organiques successifs (épigenèse) . Périodes riches en évènements concernant la génération dont « l’embryon » est un enjeu souvent plus théologique, philosophique, idéologique, politique que scientifique.
L’embryon humain sera investi scientifiquement au 19e siècle, et le 20e siècle va s’ouvrir sur une maîtrise de la procréation de l’Homme avec la naissance du premier « bébé éprouvette » en juillet 1978. »
 
Mardi 18 novembre 2008
20h30 – salle d’honneur – Mairie de Senlis – Entrée libre
Conférence organisée conjointement avec l’Association des officiers de réserves de Senlis-Clermont
A l’occasion du 90e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918
Par M. Jean-Yves Bonnard, Professeur d’histoire-géographie, directeur du centre départemental de documentation pédagogique de l’Oise
Novembre 1918. Dans l’attente des négociations d’armistice, les regards du monde entier se tournent sur Senlis où siège le GQG du Maréchal Foch depuis le 18 octobre. Bientôt, les souvenirs des quatre années de guerre ressurgissent dans l’actualité du moment, à commencer par l’appel sous les drapeaux du régiment, le reflux des troupes alliées et les premiers combats, les prises d’otages, l’exécution du maire et l’incendie d’un quartier de la ville? Senlis devient un symbole national de la « barbarie allemande » dont s’emparent les médias et la propagande. A la tourmente de septembre 1914 suivront les mouvements de troupes, les manœuvres miliaires, les soins des blessés dans les hôpitaux de la ville? Senlis est une « cité de l’arrière » mais conserve une place stratégique entre le front et la capitale.Le Maréchal Foch ne s’y est pas trompé et s’est installé rue Bellon. Mais dans cet instant crucial où la fin de la guerre se joue, le généralissime ne veut prendre aucun risque. De son bureau de Senlis, il élabore son ultime plan d’attaque.
 
Mercredi 19 novembre 2008
20h30 – Salle d’honneur – Mairie de Senlis – Entrée libre
Séraphine de Senlis
Conférence organisée conjointement avec Madame Ottinger, conservateur et le Musée d'Art et d'Archéologie de Senlis
Par M. Pascal Corpart, journaliste

Qui était Séraphine Louis ? Que savons-nous vraiment d'elle ? Passée à la postérité sous le nom de Séraphine de Senlis, elle s'identifie à trois lieux de l'Oise ; Arsy, son village natal ; Senlis où s'épanouit son art ; Clermont où sa vie s'achève.  Née en 1864, Séraphine Louis n'a aucune formation artistique particulière. De condition modeste, elle est au départ promise à un avenir banal et à un travail servile. Rien ne la destine en fait à la peinture. Pourtant, le miracle de la création est là. A force d'opiniâtreté, de volonté, de travail, celle qui n'était qu'une domestique peu considérée de la bonne société locale s'élève au rang de peintre. Pendant quelques années, son art, mis en valeur par le critique et galeriste allemand Wilhelm Uhde, éclate et les fleurs de ses tableaux s'épanouissent. Puis, sur fond de crise économique, celle des années trente, son inspiration inquiète retombe et s'éteint. Sa raison aussi puisque la folie prend chez elle le dessus. Internée en 1932, Séraphine meurt misérablement à l'asile de Clermont dix ans plus tard.
L'artiste, dont les toiles sont en permanence présentes au musée de Senlis (toutefois actuellement fermé pour travaux), mérite à notre sens mieux que l'oubli. A l'occasion de la sortie du film que lui consacre Martin Provost et de l'exposition de ses tableaux par la Fondation Dina Vierny, à Paris, il nous a donc semblé important de restituer le parcours de Séraphine Louis dans sa totalité, autant pour entretenir sa mémoire que pour redresser les inexactitudes trop nombreuses professées à son endroit dans la presse et l'édition.


 

Vendredi 21 novembre 2008
17h00 – Café littéraire – ancienne Eglise Saint-Pierre – entrée libre
Conférence (thème encore confidentiel)
A l’occasion du 90e anniversaire de l’élévation de Moscou au rang de Capitale
Par M. Vladimir Fédorovski.

 

Animation des rues
 
  
Samedi 21 et dimanche 22 novembre 2008
Toute la journée – Animation des rues de la ville de Senlis
La Compagnie Senlisienne du Patrimoine

 

 

 

 

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